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[4] Art & Language in Practice, Vol. 1, Fundació Antoni Tàpies, Barcelona, 1999, pp. 12-285 (p. 144).

Il s’agit de peintures « virtuelles ». Au début, ces peintures énuméraient simplement la composition chimique des pigments utilisés pour les produire: une sorte de matérialisme réflexif, ou une tautologie du réel. Elles se sont développées comme des formes elliptiques de cela : les pourcentages liés 60%-40%, par exemple, donnent toujours un total de 100%, mais ils sont à présent détachés de l’information que fournit le pot de peinture. Le sens d’« abstraction » s’est ainsi trouvé redoublé dans l’ellipse, en ce qu’il est devenu une «abstraction» – ou une atténuation – de la première forme qui, à l’origine, décrivait les composants chimiques de la peinture.





 

 

[4] Art & Language in Practice, Vol. 1, Fundació Antoni Tàpies, Barcelona, 1999, pp. 12-285 (pp. 144).

These are ‘virtual’ paintings. They began as paintings which merely listed the chemical composition of the paint used to produce them: a kind of reflexive materialism, or a tautology of the real. They developed as elliptical forms of this: the pair of percentages 60% - 40%, for example, always add up to 100%, but they are now detached from the information on the paint can. The sense of ‘abstraction’ was therefore doubled in the ellipsis, as it became an ‘abstraction’ from – or an attenuation of – the early form which had its origin in the chemical constituents of the paint.