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[9] ‘The Old Gourmet (transcript)’, Art-Language, Vol. 2 No. 4, June, 1974, pp. 62-70 (pp. 62-63).

Le Vieux Gourmet (transcription)

… Une fois de plus nous parlons à G. Lukacs.
J’essayais de poser la question « pourquoi la conversation ? » comme si le degré de récursivité de la question importait peu. Pourquoi la considérer de façon auto-réflexive ?

Une suggestion entre parenthèses… qui suit une histoire assez complexe… était que nous avons à notre disposition une cartographie (un certain type de cartographie) se fondant sur une idée transcendante d’un « art »… la différence entre l’art et la vie ? La transcendance des noumènes ne consiste pas seulement en répétition logique de scandales philosophiques. Il existe une façon de considérer l’alternative non-utopique sans avoir recours à un illogisme répété. (Ceci est à l’intérieur du dialogue)… la dynamique du continu…

L’accès que nous pourrions avoir à l’idéologie/la révision de l’idéologie (où l’idéologie forme une base statistique pour une question des questions) implique une comparaison d’index zéro qui fonctionne par rapport à une dialectique standard.

Considérer sa propre situation comme problématique implique une non-conformité aux conditions de la rationalité… conditions (de facto) de continuité du dialogue.

La situation dans laquelle la question des questions (idéologie – la possibilité d’un art) peut être soulevée a toujours été un scandale anthropologico-historique. On nous a obligés à avaler la polarité des sciences et l’idéal d’un continuum culturel. Les activités contrastées sont soit exactement en phase soit exactement déphasées… les activités possibles n’ont de résonance, cependant, qu’en tant qu’unités discrètes… le mésomérisme n’est qu’un espoir pour un étrange « scientisme ». Notre activité (qui que nous soyons et quelle qu’elle soit) ne peut pas prendre la concaténation de slogans idéalistes historiquement creux pour paramètres téléologiques.

Ainsi, nous ne pouvons pas y échapper : nous faisons ce que nous faisons depuis l’intérieur de notre langue (de nos langues) et non comme la conséquence d’une postulation de ces méta-niveaux qu’apprécient tant les artistes naïfs (conceptuels par exemple). La possibilité de révision de l’idéologie consiste à découvrir la dimension dynamique (caractère) de l’intention dans le dialogue/la dialectique. Le dialogue/la dialectique est mésomérique en ce qui concerne les diverses intentions possibles qui y sont enfermées… façons de continuer. Ceci fait penser à un mésomérisme de niveau interstructurel: le discours se tient dans les crénelages profonds d’une vaste échelle d’index. Le monde épistémologique pose un problème à la communauté (nous) – en relation avec la perspective de venir à bout (que nous venions à bout) des conditions de rationalité posées et fournies par ce monde. Mais ceci en constitue également la genèse. Nous devons faire face à l’inflexibilité dialectique du déterminisme épistémologique. Et, en prenant cela au sérieux, il est possible qu’il nous faille faire usage de notions opérantes qui n’ont pas suffisamment de profondeur théorique… Toutes simples, sans apprêt… Dire que la possibilité d’une idéologie est accessible à une étude intense du dialogue n’est pas spécifier de quel type de dialogue il s’agit. Un principe dynamique est invoqué afin de se charger du problème de la non-plausibilité des index. Les types de dialogues peuvent être considérés du point de vue de la topicalisation (figures et fonds) – en l’absence d’une théorie formelle… Nous n’avons pas vraiment d’autre choix que de tout comparer avec tout ce qui est visible… la problématique philosophique épousée plus tôt n’a fait que déguiser une négligence scandaleuse: la possibilité interprétative face au dialogue n’est que marginale par rapport au contenu de l’expérience/âme.

Très bien… en ce qui concerne les liens… quels types de liens aurions-nous en cas d’abandon (notre abandon) du continuum?… Sans doute sommes-nous dans un continuum en ce qui concerne les problèmes historiques touchant « les peintures » et « les peintres », (etc.). Philosophes et philosophes des mathématiques… et Dieu sait qui d’autre; nous sommes devant un unique point de référence, et puis nous tentons de faire éclater l’ensemble… Nous sommes, peut-être, en train de faire éclater les diverses ordinalités en parties élémentaires et d’insérer divers prédicats entre ces parties. En proposant de s’intéresser au problème des problèmes, on ne peut espérer de transformations selon des points de référence existentiels. Ce que cela peut contenir est un problème caché. Certainement pas un « Ex », ou quantificateur existentiel. Reste la question de savoir si cela signifie que la possibilité d’isomorphismes des problèmes (ou d’isomorphismes des conditions – ou de liens entre les conditions) n’est pas en principe perceptible. L’isomorphisme n’est pas tant un problème. Une des (de nos) principales difficultés touche au fait que nous observons qu’il est facile de trouver un lien d’une sorte ou d’une autre… un isomorphisme… depuis le point de référence unique, singulier jusqu’à l’anaphore du point de référence unique, singulier suivant : – il s’agit simplement de diminuer la force conditionnelle afin de saisir une communauté, quelle qu’elle soit.



 

 

[9] ‘The Old Gourmet (transcript)’, Art-Language, Vol. 2 No. 4, June, 1974, pp. 62-70 (pp. 62-63).

The Old Gourmet (transcript)

... We are talking to G. Lukacs again.
I was trying to ask ‘why conversation?’ as if it didn’t matter how recursive the question might be. Why consider it in a self-conscious way?

A parenthetical suggestion...that has a fairly complex history...was that there is available to us a mapping (some mapping) onto a transcendental idea of an ‘art’...the distinction between art and life? The transcendentality of the noumena does not merely consist in the logistic rehearsal of philosophical scandals. There’s a way in which one can consider the non-utopian alternative without recourse to a rehearsed illogic. (This is within dialogue) ...the dynamic of going-on...

Any access one has to ideology/revision of ideology (where ideology constitutes a statical basis for a question of questions) involves a comparison zero-index which functions in relation to a standard dialectic.

Seeing one’s situation as problematic involves a non-conformity to the conditions of rationality…conditions of dialogue continuity (de facto).

The situation in which the question of questions (ideology – the possibility of an art) can be mooted has always been an anthropological-historical scandal. We have had a polarity of the sciences and the ideal of the cultural continuum rammed down our throats. Contrastive activities are either exactly in phase, or exactly out of phase...the possible activities are, however, resonant only as discrete units...mesomerism is just a hope for a strange ‘scientism’. Our activity (whoever we are and whatever it is) can’t take the concatenation of historically vacuous idealist slogans as its teleological parameter.

So we can’t escape: we do what we do from the interior of our language(s) and not as a consequence of the postulation of meta-levels so beloved by naive (e.g.) concept artists. The possibility of the revision of ideology consists in the uncovering of a dynamic dimension (character) of intension in dialogue/dialectic. Dialogue/dialectic is mesomeric with respect to the various possible intensions encapsulated therein...ways of going-on. This suggests a mesomerism at an interstructural level: the discourse takes place in the deep castellations of a wide range of indices. The epistemological world poses a problem for the community (us) – in relation to the prospect of (our) overcoming the conditions of rationality posed and provided by that world. But this also constitutes the genesis. We are confronted by the dialectical obduracy of epistemological determinism. And, taking that seriously, we are likely to have to employ operative notions which lack any theoretical depth... Simple-minded, casual... To say that the possibility of ideology is accessible from the intensive study of dialogue is not to specify which dialogue type. A dynamic principle is invoked so as to cope with the problem of the defeasibility of indices. Dialogue types may be considered from the point of view of topicalization (figures and grounds) – in the absence of a formal theory... We have little choice but to compare everything with everything that comes into view... The philosophical problematology espoused earlier has merely disguised a scandal of dereliction: interpretative possibility vis à vis dialogue is no more than experience/soul-marginal.

All right...dealing with relations...what sort of relation would we have in respect of (our) dismissal of the continuum?... Presumably we are in a continuum with regard to the historical problems of ‘paintings’ and ‘painters’ (etc.). Philosophers and philosophers of mathematics... and God knows who else; we’re dealing with a single point of reference and then trying to split things up. …We are, perhaps, splitting-up the various ordinalities between elemental parts and inserting various predicates between those parts. In proposing attention to the problem of problems, you can’t expect any transformations from any existential points of reference. It’s an arcane issue what that may encapsulate. Not an ‘Ex’ certainly. The question remains whether this suggests that the possibility of interproblem isomorphisms (or interconditional isomorphisms – or interconditional relations) is not in principle discernable. Isomorphism is not so much a problem. One of the (our) main difficulties is related to the observation that it’s easy to find a relation of some sort…an isomorphism...from the single, unique point of reference to the anaphor of the next single, unique point of reference:– it’s merely a matter of lowering the condition strength so as to catch a commonality of some kind.