[45] ‘The Utterance of Painting’, Art-Language, New Series No. 1, June, 1994, pp. 43-62 (p. 47).
La notion d’une peinture qui « ne doit pas être vue » a elle aussi grandi, pour ainsi dire involontairement, dans notre propre pratique. Nous aimerions mieux comprendre pourquoi il en a été ainsi. Nous nous intéressons aux types de connexions qui pourraient être faites entre des œuvres qui ne peuvent pas être vues et des œuvres impliquant des actes d’annulation, de travestissement et de dissimulation figurative. Au sens littéral, nous avons exposé des œuvres dans lesquelles un contenu pictural significatif a été effacé ou dissimulé à la vue (« Studios in the Dark », certains des « Incidents in a Museum », certains des derniers « Hostages », des œuvres dans la série « Index: Now They Are »). Et nous avons produit des œuvres qui sont pour ainsi dire, en déshabillé, en désordre, pas encore prêtes pour être vues, et donc problématiques quand elles sont vues (des œuvres dans la série « Incidents: Now They Are »). Les problèmes posés par ces dernières œuvres proviennent en partie du fait que la distribution de leurs aspects littéraux et métaphoriques n’est apparemment pas arrêtée, de sorte que les voir de façon « normale » ou « significative » ne peut pas se distinguer d’une rencontre accidentelle, d’une méprise sur leur aspect, et ainsi de suite. (Nous ne nous intéressons pas ici au sens hautement métaphorique selon lequel des peintures – même le fait de les « voir » – sont oblitérées existentiellement, perdues et cachées, trop discutées, peut-être, en vertu du fait qu’elles ont été décrites à l’aide d’une surenchère de texte. Nous acceptons cependant que ce gain-ou-perte fait d’une certaine façon partie du terrain problématique de l’œuvre qui « ne-doit-pas-être-vue ».)
[45] ‘The Utterance of Painting’, Art-Language, New Series No. 1, June, 1994, pp. 43-62 (p. 47).
The notion of a painting which is ‘not to be seen’ has
also grown, as it were involuntarily, within our own practice. We seek a better
understanding of why this has been the case. We are interested in the kinds
of connections that might be made between works which may be not to be seen,
and works involving acts of cancellation, of travesty and of figurative concealment.
In a literal sense we have exhibited works in which some significant pictorial
content has been erased, or covered from view (‘Studios in the Dark’, certain
of the ‘Incidents in a Museum’, some of the later ‘Hostages’, works in the
series ‘Index: Now They Are’). And we have made works which are as it were
en deshabille, en désordre; unprepared
to be seen, and thus problematic in being seen (works in the series ‘Incident:
Now They Are’). The difficulty posed by the latter works follows in part from
the distribution of their literal and metaphorical aspects being apparently
undecided, so that ‘normal’ or ‘significant’ viewing is not distinguishable
from accidental encounter, from the misprision of aspects, and so forth.
(We do not here advert to the highly metaphorical sense in which pictures
– ‘sights’ even – are existentially obliterated, lost and obscured,
talked to death perhaps, in virtue of their being described in an overload
of text. We acknowledge, however, that that particular loss-or-gain is in
some sense part of the problematic terrain of the work which is ‘not-to-be-seen’.)